Une date qui restera gravée dans bien des mémoires que ce 28 mai 2011. De 20h à 3h un
Venus du Canada, d’Allemagne, d’Angleterre, du Brésil… de tous les coins de l’Hexagone: un contingent solide de Finistériens et de Bretons, des Parisiens, Lyonnais, Caennais… Bref
Le troublant « Sauvages » (« Le génie des hommes qui attise tous les maux… »), le décollage du concert sur « Saint-Ex » et ensuite un vol froid et continu avec des sommets et dépressions « Des Illusions », « Identité Variable » et sa rythmique curesque plombée, « Nom », l’amère danse de « L’expérience » (« Fossoyeur de l’insouciance, des souvenirs de ton enfance…. »)… Titres extraits des deux albums « Angoisses et divertissement » et « Abrutir les masses » se succèdent avec la même urgente efficacité, basse et guitare minimales et à l’os rampent, la voix d’Yves scandant avec lucidité caustique et frisson pessimiste, particulièrement en verve et communicatif. A l’annonce d’une nouvelle chanson, le public s’enflamme et c’est le duo infernal « Demain-Berlin »
Reprise du DJ set, nappes feutrées et parfois groovy. Une playlist (ndlr : bientôt en ligne dans
Le silence et l’obscurité se font, la fumée opacifie la scène, premières notes de « Laudamus Te », prélude idéal au concert d’Opera Multi Steel. Encensoir fumant brandi par Patrick, petites bougies-lanternes offertes au public, le ton est donné. La projection d’images dominée par la thématique médiévale va agir tout au long du concert comme un philtre imaginaire. Particulièrement bien conçue, la playlist démarre sur des titres du nouvel album « La Légende
Nous offrant la même setlist que lors des concerts au Brésil, soit près de 2h15 de musique, Opera Multi Steel va nous faire voyager dans sa vaste discographie. Après le dernier album,
Puis les premières notes de « Jardin Botanique» suivies de rugissements et de claquements de mains dans la salle. Dès lors, la dernière heure du concert est une osmose hallucinée entre
Catégories : Concerts
0 commentaire