Groupe : Dream City Film Club
Album : In the cold light of morning
Date : 1999-08-01
Label : Beggars Banquet
Distributeur :
Format : LP/CD
Durée :

Quelques
échos intrigants dans la presse britannique, dans Prémonition
et un single crépusculaire ; DREAM CITY FILM CLUB s’est avancé
très lentement sur nos terres, relayé par quelques éloges
(Brian Molko de PLACEBO parmi d’autres…), une pochette minimaliste figurant
un oiseau noir naturalisé sur un fond uniformément blanc. Tous
ces éléments tissant une aura noire singulière. D’emblée,
« IN THE COLD LIGHT OF MORNING » diffuse une tension archaïque,
douloureuse. Que les morceaux soient lents et mélancoliques ou acérés
et brutaux, DREAM CITY FILM CLUB met en musique le ressac infernal des désordres
affectifs et nerveux. Croisant tour à tour GOD MACHINE, BIRTHDAY PARTY
ou le NICK CAVE & THE BAD SEEDS démembré des débuts
pour les brisants convulsifs ou plus rarement RED HOUSE PAINTERS pour l’introspection
maladive, le trio décline toutes les facettes de la descente aux enfers :
SEXE-DROGUE-MORT. L’énergie assénée par les guitares
et les rythmes, sorte de punk lancinant et dilaté, fuite en avant, overdose
chaotique de sentiments nus et mutilés, condense la noirceur oppressante
de l’insatisfaction perpétuelle. Un portrait non fardé de
notre époque.


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