Présentés dans le n°1 de TRINITY, les mystérieux Alzbeth et Albin Julius ont accepté de répondre à nos questions. C’est un privilège de pouvoir pénétrer dans l’univers de THE MOON LAY HIDDEN BENEATH A CLOUD, nous espérons que vous savourerez comme nous ce moment rare.
Quand le groupe a-t-il été formé ?
THE MOON LAY HIDDEN BENEATH A CLOUD a été fondé fin 1992. Depuis, nous avons réalisé :
ART1 THE MOON LAY HIDDEN BENATH A CLOUD CD 1993
ART2 AMARA TANTA TYRI CD 1994
ART3 A NEW SOLDIER FOLLOWS THE PATH OF A NEW KING CD 1995
ART4 YNDALONGG 10’’ 1996
ART5 KOSTNICE 7’’ 1995
ART6 WERE YOU OF SILVER, WERE YOU OF GOLD 12’’/MCD 1996
ART7 MADHR (with HYBRIDS) 7’’ 1996
ART8 A NIGHT IN FEAR (with DEUTSCH NEPAL) CD 1996
ART9 ART presents : DER BLUTHARSCH picture LP 1996
ART10 picture 7’’ picture7’’ 1997
ART11 THE SMELL OF BLOOD BUT VICTORY CD 1997
Combien étiez-vous de membres à l’origine ? Et maintenant ?
Nous avons toujours été deux, Alzbeth et Albin Julius. Parfois nous avons reçu l’aide de très bons amis, Lina Baby Doll (de DEUTSCH NEPAL), David Gibbson, Alan T. (du groupe ORCHIS) et Eric von der Wachtelegg.
Où avez-vous joué en concert ? Etait-ce mieux dans certains pays ?
C’est en 1995 que nous avons joué pour la première fois en concert. C’était au festival « Musiques Ultimes » à Nevers. Depuis, nous avons joué en Allemagne, Belgique, Suède et en Suisse.
Je pense que cela a été agréable partout, mais les meilleures performances ont été les festivals comme ceux de Nevers, Waregem et Leipzig.
La scène dark est « underground » en France, croyez-vous malgré tout qu’il y ait un intérêt particulier pour votre musique dans notre pays ?
Nous ne sommes liés à aucune scène en particulier et nous ne connaissons que des musiciens de styles musicaux différents. Nous vivons à Vienne où il y a peu de groupes, le seul que nous connaissons relève plus ou moins du style musical dont tu as parlé, c’est notre ami Kadmon d’ALLERSEELEN.
En France, notre musique semble être très appréciée. Parmi tous les pays d’Europe, si l’on excepte l’Allemagne, c’est en France que nous vendons le plus de disques. Nous recevons également de nombreuses lettres de France. Donc, je pense qu’il y a un certain nombre de personnes qui aiment notre musique…
Nous avons programmé certains de vos titres lors de nos soirées « DARK DELIGHTS », j’ai appris que tu avais organisé ce même type de soirée (« LES NUITS DE DITHYRAMBE »), qu’est-ce que cela représente pour toi ?
« LES NUITS DE DYTHIRAMBE » était une expérience unique. Hormis cela, nous nous efforçons toujours d’organiser des concerts de nos amis quand ils nous rendent visite à Vienne. Jusqu’à présent, nous avons proposé des concerts de IN SLAUGHTER NATIVES, DEUTSCH NEPAL, DEATH IN JUNE, NON et PAL. Les prochains concerts auxquels nous travaillons sont ceux de GENOCIDE ORGAN et BLOOD AXIS, pour 1998.
Pouvez-vous nous parler de votre prédilection pour la musique industrielle « old school » utilisant des bruits, des collages, des samples et sons électroniques ?
Personnellement, je me sens très proche de la musique industrielle. L’album « LIVE AT ATLANTA (Psychic Sacrifice) » de THROBBING GRISTLE a marqué un tournant dans l’évolution de mes goûts musicaux. Depuis que j’ai acheté cet album, il y a treize ans, je me sens très proche de ce genre de musique. C’est mon univers musical, et la plupart de nos amis musiciens sont également plus ou moins rattachés à ce style. Alzbeth est plus intéressée par la musique métal, mais elle aime aussi l’industriel, ainsi que la musique classique (les compositeurs russes).
Est-il concevable pour vous d’enregistrer un album avec d’authentiques instruments médiévaux ou avec des instruments acoustiques ?
Nous utilisons beaucoup d’instruments acoustiques authentiques tels que le shawn, le tympanon, l’orgue de Barbarie, la flûte à bec… et nous les mélangeons avec le sampler et l’échantillonneur. A notre avis, il est beaucoup plus intéressant de créer quelque chose de nouveau avec ces instruments au lieu de reproduire seulement de la musique « authentique ».
Comment procédez-vous pour créer un morceau ?
C’est difficile à expliquer. Il s’agit juste d’expérimenter, de jouer autour et d’ajouter des éléments jusqu’à ce que cela soit prêt. Je ne pense pas que je puisse expliquer comment nous faisons cela, nous le faisons c’est tout…
Etes-vous influencés par une culture extra-musicale : littérature, peinture, occultisme, philosophie… ?
Nous sommes influencés par de nombreuses choses, comme notre vie quotidienne et nos goûts personnels et singuliers qui vont de la musique et littérature médiévales à l’histoire, la mythologie, la politique…
Quels sont les projets futurs pour THE MOON LAY HIDDEN BENEATH A CLOUD ?
Pour le moment, il n’y a pas de projets particuliers. Notre recueil de textes est toujours en chantier ; il va y avoir également un album (CD et LP ltd) de DER BLUTHARSCH sur WKN au printemps. Il est également prévu d’enregistrer plusieurs quarante-cinq tours (vinyl) d’autres artistes sur WKN.
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